Dispersion (Ashes to ashes)

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dispersion-afficheUne chanson moderne en langue anglaise. Une pièce de théâtre. Un homme et une femme. Ils parlent. La femme explique quelque chose à son mari, elle raconte ce qui s’ est passé. Quelqu’un tousse dans la salle, je regarde Isabella, puis je me tourne un peu vers la gauche… il fait chaud dans cette salle! La femme a des souvenirs, mais ils sont confus. Elle parle d’un poignet. D’embrasser un poignet. Puis d’une paume. Ça se voit qu’elle n’est pas à l’aise. Elle parle du visage de son amant. L’homme est confus. Je ne comprends pas ce qui est en train de se passer. Maintenant des gens rigolent dans la salle, l’homme a dit quelque chose, mais je n’ai pas écouté. Mais alors, est-ce qu’elle a vraiment un amant? Je me tourne en regardant monsieur Lacombe, il semble intéressé. On comprend que quelque chose ne va pas. Elle est stressée. Elle parle de femmes et de leurs enfants. Un homme vole les enfants. C’est son amant. Puis un train arrive. Le mari n’arrive pas à comprendre. Il me semble qu’elle est en train de délirer. Bon, je sais qu’il y a un rapport avec la Seconde Guerre Mondiale, mais après? Quelqu’un tousse encore. Le dialogue devient un monologue. La femme explique. Elle cherche à expliquer. Son amant a volé les enfants des femmes. Il a même volé son enfant à elle. Elle est désespérée. Les trains arrivent. Il y a de la neige. Est-ce qu’il est vraiment son amant? On le sait pas. On reécoute la chanson du début après des chansons plus classiques. Le profil de la femme se projette sur le mur. Une belle scénographie. Ensuite, les mots se dispersent dans la salle. Ce spectacle est fini. Je trouve que l’homme a bien joué, de toute façon je n’ai pas aimé la femme. Elle était exagérée et délirante. Le public a tellement applaudi que j’ai commencé à applaudir moi-même, puis mes mains m’ont fait mal pour toute la soirée. Peut-être que j’ai bien aimé… De plus, en retournant chez moi une copine m’a expliqué que son amant était un nazi, a son avis, qui a volé son enfant. Et voilà le rapport avec la guerre! Mais pourquoi je n’y ai pas pensé moi-même?

Carolina Sprovieri (4B) – correspondent de Paris, France

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